Coup d’envoi pour la création d’une UMR CNRS-Université Toulouse III Paul Sabatier

Reynald Pain, directeur de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS, et Alexis Valentin, vice-président recherche de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier (UPS), ont signé le 12 juillet 2019 une lettre d’intention dans l’objectif de créer sur le site de l’université toulousaine une unité mixte de recherche (UMR) centrée sur les thématiques scientifiques de l’IN2P3.

Les activités de recherche de la nouvelle unité mettront l’accent sur la théorie, la modélisation, la simulation, le traitement des données et leur analyse. Elles s’articuleront principalement autour de deux axes : L’étude de la structure et de la dynamique du noyau atomique auprès du grand accélérateur national d’ions lourd (GANIL) ; L’étude du modèle standard de la physique des particules et la recherche de la nouvelle physique auprès du grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN. D’autres thèmes de recherche pourront en outre être développés en synergie avec les activités déjà existantes sur le site toulousain. « Toulouse est un site important d’un point de vue scientifique et technique, qui bénéficie d’une université moderne, avec beaucoup d’étudiants d’excellent niveau mais sans offre scientifique dans notre domaine. », a déclaré Reynald Pain, directeur de l’IN2P3. « Il était important que l’IN2P3 s’y implante à travers la création d’un laboratoire mixte de recherche. ». Dans un premier temps, et ce dès l’automne 2019, les premiers chercheurs et ITA CNRS rejoindront la nouvelle unité en création, par mobilité en provenance d’autres laboratoires IN2P3. Ils seront rejoints ultérieurement par d’autres personnels. L’objectif est de créer l’UMR dès le 1er janvier 2020.

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